Un avenir de science-fiction ?

Vers la dématérilisation

Pour aussi minutieux et rigoureux qu’ait été la réalisation de l’étalon du mètre en 1799, l’évolution des besoins scientifiques a demandé constamment une redéfinition plus précise du mètre.

Un deuxième étalon

En 1860 de nombreux pays ont adopté le système métrique. Cependant, Néanmoins, ces pays sont dépendants de la France chaque fois qu’il s’agit d’obtenir des copies exactes des étalons du mètre et du kilogramme. Pour garantir une harmonisation la plus précise possible, le Bureau international des poids et mesures (BIPM) voit le jour en 1875, lors d’une conférence internationale diplomatique ; cette dernière aboutit, le 20 mai 1875 à la signature par les plénipotentiaires de 17 Etats du traité connu sous le nom de Convention du mètre.

En 1889, la première conférence générale des poids et mesures sanctionné le Prototype international du mètre en platine irradié pour définir l’unité de longueur. C’est le CNAM qui assure le design et la fabrication du nouvel étalon, dont la caractéristique première est d’abandonner toute référence au méridien (les mesures astronomiques étant encore trop imprécises par rapport à l’avancée des sciences)

Vers la dématérialisation

L’explosion des échanges à l’échelle mondiale rend évidente la nécessité d’un système d’unités unifié. Celle-ci est apparue clairement le 23 septembre 1999 quand la mise en orbite de Climate Orbiter autour de Mars échoua par suite d’un malentendu entre les équipes de la Nasa et celle du constructeur, les premières utilisant le SI et l’autre des pouces (inches).

Le progrès des techniques amène le Bureau International des Poids et Mesures à changer constamment la définition des mesures, pour satisfaire des exigences de précision et d’universalité.

Le 14 août 1960, le mètre est redéfini comme étant égal à 1 650 763,73 fois la longueur d’onde, dans le vide, d’une radiation orangée de l’atome krypton 86.

En 1983, suite aux importants travaux sur la vitesse de la lumière et sur les horloges atomiques, le mètre est redéfini en fonction de la vitesse de la lumière, comme égal  » à la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant 1/299 792 458 de seconde « .

Plus difficile à retenir pour nos écoliers que le 1/40 millionième du méridien terrestre ?