Un peu d’histoire

L’ ’ histoire de ce musée débute

le 11 juillet 2011 à la fermeture de la dernière usine française de fabrication de mètres en bois.
Lors de la vente publique, la municipalité achète toutes les machines et plusieurs lots de produits finis. Sur proposition du maire, un projet de musée est lancé sous forme associative le 12 avril 2012.

Remontons le temps…

A l’origine, l’ homme utilise les différentes parties de son corps pour mesurer. On comptera jusqu’ à 250 000 unités de mesures comme le pouce, la paume, la palme, l’ empan, la coudée, la brasse, le pied, le point, la ligne, la toise, la perche, l’ aune ou encore la lieue.

A l’ occasion des Etats Généraux de 1789, les provinces transmettent des cahiers de doléances dans lesquels elles réclament l’ uniformité des poids et mesures.

Lors de la visite, l’histoire du mètre vous est contée de 1789 au 1er janvier 1840, date de sa mise en application.

     Voici ce que l’ on peut lire sur la plaque du 36 rue de Vaugirard à Paris.

      « La Convention nationale, afin de généraliser l’ usage

du système métrique, fit placer seize mètres étalons en marbre dans les lieux les plus fréquentés de Paris.

    Ces mètres furent installés entre février 1796 et décembre 1797. Celui-ci est l’ un des deux derniers qui subsistent à Paris et le seul qui soit encore sur son site originel. »

En fait, sa situation géographique y est très favorable car à cette époque, l’ électricité n’ y est pas encore installée. Elle le sera en ….Or, pour faire fonctionner les scieries comme les moulins ou les forges, il faut de l’ eau et la rivière Aube traverse tous les villages de la vallée. Il faut également un bois spécifique pour sa souplesse et sa résistance comme le charme, dont les forêts environnantes sont principalement plantées. 

A Ville-sous-La-Ferté, des pionniers se lancent dans la fabrication de mètres et nos recherches nous ont permis de découvrir à ce jour qu’un nommé Victor Baudin s’ y déclare en 1846 en tant que fabricant de mètres. On retrouve sa trace un peu plus tard à Clairvaux dans des bâtiments appartenant à un nommé Maillefer où il fait travailler les détenus de la prison. Nos recherches ne sont pas terminées mais nous pouvons néanmoins dire sans crainte que notre village est le berceau du mètre en bois. En tous cas, jusqu’à preuve du contraire…